Lâcher prise, c’est renoncer au contrôle en faisant taire le mental, c’est accepter la réalité qui se présente, mais cette acceptation, consciente et volontaire, n’a rien à voir avec une quelconque soumission ou résignation qui laisseraient croire que nous sommes incapables et impuissants pour changer le cours de notre existence. Les excès d’émotion, le déni ou la fuite, constituent les adversaires de cette acceptation et empêchent le lâcher-prise, laissant au contraire perdurer puis se développer et s’amplifier les difficultés et les douleurs de l’évènement venu nous secouer.
On parle beaucoup de cette expression mais lâcher prise n’est ni facile ni évident. Je l’avais constaté dans ma pratique du pendule. J’étais rapidement arrivé à le contrôler dans ses mouvements, à le contraindre à me montrer une direction. Ce fut plus délicat lorsque je lui rendis sa totale liberté de mouvement, attendant qu’il réponde désormais à mes questionnements intérieurs. Avec patience et persévérance, j’y suis pourtant parvenu.
Encore une fois, un travail intérieur, un travail sur soi, mêlant humilité, confiance, patience, volonté et intention, est primordial et nécessaire dès que l’on aborde le domaine de la spiritualité et quel que soit le seuil que l’on souhaite en franchir.